La renonciation se manifeste par une déclaration unilatérale de volonté ou un comportement concluant par lequel le salarié renonce à exercer un droit lui appartenant. En revanche l’accord transactionnel est le contrat par lequel les parties, faisant des concessions réciproques, mettent fin à un litige déjà engagé ou préviennent un litige qui pourrait naître entre elles.
Le salarié peut renoncer ou transiger de manière totalement libre uniquement pour les droits pouvant être aménagés, prévus par la loi, la convention collective ou le contrat de travail lorsque ceux-ci représentent une amélioration par rapport au droit établi par la loi ou par la convention collective (ex. Rémunération au-delà du minimum conventionnel, mois de salaire supplémentaires, congés supplémentaires non prévus par la convention collective). La renonciation ou l’accord transactionnel portant sur des droits d’ordre public et déjà à la disposition du salarié est possible s’ils sont effectuées dans le cadre de « sites protégés ».
La renonciation ou l’accord transactionnel portant sur des droits futurs, à savoir des droits qui ne sont pas encore à la disposition du salarié sont toujours nuls.