L’urgence sanitaire provoquée par la propagation du virus Covid-19 a également impliqué une véritable urgence économique.
Comme on le sait, le « lock-down » et les mesures visant à prévenir la propagation du virus (selon le Dpcm du 22 mars 2020) et prolongées jusqu’au 3 mai 2020 (selon le Dpcm du 10 avril 2020), ont imposé la suspension de la plupart (estimée à pas moins de 50%) des activités de production.
Dans les jours à venir, l’Italie devrait entamer la phase 2, qui prévoit un redémarrage progressif.
Dans cette situation complexe à laquelle les entreprises doivent faire face, nous assistons à une succession d’interventions d’institutions et d’organismes – au niveau international, national et régional – visant à élaborer des lignes directrices contenant des mesures de prévention pour réduire la propagation du virus sur le lieu de travail et pour assurer un redémarrage sûr des activités commerciales.
Il suffit de penser au « Covid-19 : guidance for the workplace » publié par l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (Eu-Osha) et au « Document technique sur la remodulation possible des mesures pour contenir l’infection par le SRAS-CoV-2 sur le lieu de travail et les stratégies de prévention » publié par l’INAIL actuellement soumis au gouvernement, qui l’utilisera comme une source supplémentaire pour mettre en œuvre les prochaines mesures de prévention pour la phase 2 prévue.
L’objectif du document technique est de fournir à l’opérateur politique, et donc en définitive au gouvernement, des informations de nature statistique qui soient également utiles pour réaliser une évaluation visant à déterminer les niveaux de priorité progressive d’intervention sur la reprise des activités productives au cours de la phase 2 souvent espérée, ainsi que les stratégies d’intervention à mettre en œuvre sur le lieu de travail.
Lire ici la version originale en italien publiée par Il Quotidiano del Lavoro