La numérisation et la durabilité sont deux des questions au cœur du débat sur les défis que les entreprises devront relever dans un avenir devenu désormais proche. À ce jour, le terme « numérisation » (ou « transformation numérique ») fait encore couramment référence au processus d’introduction des technologies numériques sur le lieu de travail, également appliqué aux outils mis à la disposition des ressources pour effectuer les prestations de travail. Cependant, l’évolution des technologies et des processus identifie de plus en plus le concept de numérisation à une véritable transformation culturelle, méthodologique et managériale du mode d’exécution des activités de travail. La technologie et la transformation numérique sont les principaux outils pour améliorer l’efficacité des entreprises en vue d’optimiser, de simplifier et d’accélérer les processus et, en général, les relations avec toutes les parties prenantes. Parallèlement à ces défis, un deuxième objectif que les entreprises doivent désormais poursuivre et qui influencera leurs stratégies commerciales et leurs choix de gouvernance, est lié aux concepts de « durabilité » et de « développement durable ». L’acronyme ESG, qui signifie Enviromental, Social et Governance, fait référence à toutes les questions environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise que les activités des organisations devraient aborder. Parmi les facteurs à prendre en compte, outre la durabilité environnementale (« facteur E »), figurent des principes tels que l’inclusion et l’intégration parmi les ressources humaines avec des conséquences sur la protection des droits de l’homme (« facteur S »), qui devront tenir compte de variables telles que les relations avec les employés, les systèmes de rémunération et la manière dont la structure organisationnelle de l’entreprise est dirigée (« facteur G »). Sur cette base, il convient de considérer qu’à côté de l’environnement, une gestion des ressources équitable et orientée vers la durabilité ne peut être ignorée.