Les données sont devenues le nouveau pétrole et leur rôle est susceptible de s’accroître encore à mesure que le numérique devient plus central dans nos vies. Avec des conséquences non négligeables sur la vie privée, comme le souligne Vittorio De Luca, fondateur du cabinet d’avocats De Luca & Partners. « Le législateur européen est intervenu de manière significative dans ce domaine au cours des dernières années, mais au niveau des entreprises, le tableau reste diversifié entre les réalités qui ont mis en œuvre et structuré de véritables modèles internes de conformité et qui, au fil du temps, ont réussi à changer la culture et la sensibilité de tous ceux qui composent l’organisation, et les autres qui continuent à considérer la protection des données comme un coût commercial plutôt que comme un investissement », souligne-t-il.
Les règlementations en matière de protection des données et de droit du travail sont désormais étroitement liées, et pas seulement en ce qui concerne le traitement des données relatives aux ressources humaines.« De plus en plus souvent, nous aidons les entreprises à traiter correctement les demandes d’accès aux documents et aux dossiers personnels qui sont – légitimement – présentées par des travailleurs dans le cadre de procédures disciplinaires engagées à leur encontre », souligne-t-il également. Avec les risques liés à une mauvaise gestion de ces demandes « Outre les conséquences sur le plan du droit du travail, une personne concernée (dans ce cas, l’employé) a toujours la possibilité d’émettre un signalement auprès de l’autorité chargée de la protection des données », explique M. De Luca.
Lire la version intégrale publiée dans La Repubblica.
Autres informations connexes :
Le vendredi 26 avril, Alberto De Luca a participé en tant qu’orateur à la conférence « New World, New Wisdom » organisée par l’Inter-Pacific Bar Association (IPBA), en discutant des principaux sujets liés aux récents développements et tendances dans le domaine de l’intelligence artificielle et de son impact sur les ressources humaines, lors du panel « LLaMA2, Bard, ChatGPT and Co. – just tech talk acronyms or serious drivers for (positive) change in HR ? » (« LaMA2, Bard, ChatGPT and Co. juste des acronymes technologiques ou des moteurs sérieux pour un changement (positif) dans les RH? »).
Quelles sont les nouveautés en matière d’intelligence artificielle et de droit du travail, et comment les pays et les entreprises gèrent-ils les menaces et les opportunités induites par l’IA au niveau réglementaire/juridictionnel ? Le panel a discuté des développements et des tendances récents dans le domaine de l’IA, de son impact sur le cycle des ressources humaines électroniques de nos clients, de l’embauche au licenciement, et du cadre réglementaire du droit du travail (actuel et à venir) relatif à l’IA.
En collaboration avec le modérateur, les intervenants examineront, entre autres, l’impact des systèmes basés sur l’IA dans la relation de travail, dans le but d’identifier les risques et les opportunités découlant de l’IA, également à la lumière de l’Artificial Intelligence Act (Loi sur l’IA) de l’UE, récemment promulguée.
Cliquez sur ce lien pour en savoir plus sur la conférence.